Les étudiantes de nos Prépa Talents du service public mises à l’honneur le 8 mars par la cour d’appel de Versailles

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le premier président de la cour d’appel de Versailles, Jean-François Beynel, Sonia Djemni-Wagner, avocate générale près la cour de cassation, présidente de l’association Femmes de justice, Isabelle Rome, Première présidente de chambre à la CA de Versailles, et Chantal Arens, première présidente honoraire de la cour de cassation, ont célébré 12 jeunes femmes méritantes engagées dans la préparation aux concours judiciaires portée conjointement par Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et la faculté de droit de l’Université de Versailles.

L’évènement, placé sous le signe de la sororité et de la transmission intergénérationnelle, a pris la forme d’une cérémonie de marrainage entre les étudiantes et 12 magistrates expérimentées du ressort de la cour d’appel.
De très jeunes professionnelles occupant des fonctions variées au sein de l’institution judiciaire, toutes passées par la prépa concours, ont ensuite rendu compte avec enthousiasme de leur quotidien professionnel  : Mariella Sognigbe en tant que directrice pénitentiaire d’insertion et de probation du Val d’Oise ; Anouk Lecomte comme substitut du procureur de la république au tribunal judiciaire de Créteil, Charline Souchon comme directrice des services de greffe judiciaire à la Cour d’Appel de Paris, Juliette Cony en tant que directrice des services pénitentiaires de la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis et Aurore Fasso, auditrice de justice. Les mots forts employés pour exprimer la passion qui les anime ont marqué les esprits et souligné à quel point les métiers de justice peuvent satisfaire la quête de sens exprimée par de nombreux jeunes au moment des choix d’orientation.

Ces jeunes femmes de justice ont aussi présenté leur parcours avec sincérité, ne dissimulant pas les moments de doutes, les échecs qui finalement rendent plus forts, rappelant par là même les multiples voies d’accès au monde judiciaire. Après un premier échec à l’ENM, Aurore Fasso, aujourd’hui auditrice de justice, a été 7 ans professeure des écoles. Juliette, Mariella comme Charline ont expliqué s’être d’abord imaginées à l’ENM avant de découvrir d’autres métiers dans lesquels elles s’épanouissent aujourd’hui. Toutes ont indiqué avoir fait des rencontres décisives à l’occasion de stages.
 

Ces témoignages ont été assortis d’une invitation joyeuse et généralisée faite aux jeunes femmes à oser et à faire preuve d’audace, non seulement au moment de la préparation aux concours, afin de ne pas s’auto-censurer et de ne pas se décourager, mais également une fois en poste, pour percer le plafond de verre. La cérémonie a aussi été l’occasion pour les alumni comme pour les étudiantes d’exprimer publiquement leur reconnaissance émue à l’égard de l’équipe pédagogique de la prépa concours. L’accompagnement resserré, à la fois exigeant et bienveillant d’Anne-Valérie Le Fur, de Clara Xémard et Christophe André a été unanimement salué.

Nous adressons nos plus vifs remerciements aux marraines pour leur engagement précieux auprès des filleules :  mesdames Nathalie Bourgeois-de-Rick, Annie Garcia, Aurélie Prache, Laure Toutenu, Fabienne Le Roy, Stéphanie Kretowicz, Florence Scharre, Sylvie Borrel, Nabila Mani-Saasa, Valérie Courtalon, Soizic Iroz, Corinne Moreau. Leur accompagnement s’annonce décisif pour aider chacune à mieux identifier la diversité des métiers judiciaires, à décrypter les attentes des jurys de concours, à guider les premiers pas dans un monde codifié qui peut intimider. Nous ne doutons pas qu’ainsi, l’association Femmes de justice apporte sa contribution au combat en faveur de l’égalité des chances dans l’accès à la haute fonction publique.

Tous nos vœux de réussite aux concours judiciaires accompagnent Jihane Amara, Constance Begue, Clémence Benoit, Yohanna Boulay, Jade Chatelier, Fanny Conrozier, Emilie Esther, Cassandra Ladeuil, Zoé Loulidi, Charlize Perraudeau, Zoé Perrot, Sarah Soula.